vendredi 29 août 2014

PROCHAINEMENT EN SALLES

Les Alpes à pignon Fixe - Teaser from BEREFLEX on Vimeo.

ATTENTION, ILS ARRIVENT !


ATTENTION, ILS ARRIVENT !

BORN TO RIDE 2014 EVIAN > NICE – Les Alpes à pignon fixe
« La traversée inachevée »

Parution du livre-album et sortie du film, prochainement… (Septembre 2014)
Textes de Luc Royer & Images de Bereflex

jeudi 28 août 2014

SUR LA LIGNE DES PIONNIERS DE L’AÉROPOSTALE


« La terre nous apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu’elle nous résiste. L’homme se découvre quand il se mesure à l’obstacle. »
Terre des Hommes – Antoine de Saint-Exupéry

BORN TO RIDE 2015-2016
PARIS – TARFAYA

2 800 KM throughout France, Spain & Morocco


A bike adventure in two stages without assistance, on the line of the Aéropostale pioneers.

1st Stage : PARIS TO BARCELONA – 1 300 KM - (14-17 MAY 2015)
Paris > CP1 Bordeaux-Mérignac / CP2 Toulouse-Blagnac / CP3 Perpignan-Rivesaltes > Barcelona
Departure May 14, 2015 (Le Bourget Airport)

2nd Stage : TANGER TO TARFAYA – 1 500 KM – (13-20 MARCH 2016)
Tanger > CP1 Rabat / CP2 Casablanca / CP3 Agadir > Tarfaya
Departure March 13, 2016 (Barcelona Airport)
 

mercredi 27 août 2014

LE CINQUIÈME ÉLÉMENT C’EST MAINTENANT


Hier, c’était « Braquet à l’italienne » (1).
Ventimiglia – Antibes à vélo et, histoire de changer, avec vitesses (Triple).
Pour le deuxième opus de « Ce soir j’irai passer la frontière » (2), ma rentrée de cycliste s’est donc effectuée au guidon de mon KUOTA Kharma versus le BIANCHI Pista (Fixe) de l’épisode I réalisé sur le même itinéraire tout début août.

Au deuxième soir de ma « reprise du travail » et alors que la nuit tombait sur la ville haute de Vintimille, je me suis dis que l’été ne serait pas sans fin (3) et que nous étions bel et bien à l’heure de la rentrée, ne serait-ce qu’à voir les oiseaux migrateurs qui commençaient déjà à se regrouper sur les fils pour mettre prochainement le cap au Sud...


À cette période – souvent difficile – des bonnes résolutions après les abus divers et variés d’une trêve estivale plus ou moins longue, nous sommes généralement nombreux à avoir quelques ratés à l’allumage. Les élites - comme aiment à les appeler les médias – des « hautes sphères » de l’État français viennent de nous en faire une piètre démonstration…
A lire ce matin dans un quotidien de renom la « boulimie mémorielle » (4) du Chef de l’État – je m’interroge sur ce qui nous pousse – motive – à faire les choses, quitte à ne rien changer de son programme et aller affronter – seul et sans parapluie – le déluge de l’île de Sein. Peut-être fallait-il y voir, au jour de la faillite de son gouvernement, une participation toute personnelle à l’Ice Bucket Challenge qui fait rage actuellement sur la toile...

Plus sérieusement, pourquoi faisons-nous les choses ? Pourquoi sommes-nous tous revenus d’insouciantes vacances pour rejoindre le tracas des choses de la vie (5) ? Pour quoi et pour qui avoir repris le chemin du travail ? Serions-nous, nous aussi, des adeptes de la « boulimie mémorielle » ? Certainement, faut-il l’admettre, à en juger par l’usage populaire – quasi systématique - de cette signature publicitaire « …mais ça c’était avant » lorsque nous échangeons en famille, avec des amis, entre collègues de nos « jobs » respectifs. Nos bureaux seraient-ils tous devenus des Mémoriaux d’avant la Crise ?

À ce stade de ma réflexion, je repense à ces mots d’un ami graphiste grenoblois : « Non, le bon vieux temps c’est maintenant ». Je repense aussi à son visuel de rentrée pour la couverture de son profil facebook, emprunté au graphisme de l’affiche du film de surf The Endless Summer (3) et complété de ce simple mais efficace post de fin de vacances : « la belle vie c’est fini, la vraie vie recommence ».


Pourquoi en effet vouloir toujours regarder dans le rétroviseur ? Certainement par confort et par peur d’affronter cette crise, cette tempête, cette rentrée qui nous impose le changement, l’affrontement de la vie devant soi (6).
« Pour vivre, il faut risquer » aimait à dire l’adepte et pionnier des sports extrêmes Jean-Marc Boivin. Pour risquer, pour entreprendre, pour créer et donc changer, il faut de l’envie mais surtout du courage. Il faut être prêt à braver les éléments.

Les éléments, parlons-en.
L’air ? De plus en plus pollué.
La terre ? Malade.
L’eau ? De plus en plus rare.
Le feu ? Dans de plus en plus de pays…
Et l’amour – LOVE – qu’avons-nous fait de l’amour, qu’avons-nous fait du goût des autres (7), qu’avons-nous fait de l’amour de la Vie ?
C’est la question que je me suis soudainement posée hier au soir, alors que j’effectuais avec bonheur ma rentrée à vélo et partageais quelques clichés instagram entre Vintimille et Antibes après deux semaines d’oisiveté à l’opposé d’une vie de « Forçat de la route »…
Parmi ces clichés d’une « vie share » (8), celui d’un vélo (on pourrait aussi dire love en verlan) duquel jaillit le puissant rayon d’un projecteur blanc braqué vers une mosaïque de galets, braqué vers le ciel ou une adaptation de Leeloo sauvant l’humanité dans Le cinquième élément (9).



Sur cette mosaïque (Musée Jean Cocteau – Bastion de Menton), un couple qui se regarde, couronné par l’astre solaire.
Et alors me direz-vous ?
Et bien en regardant ce couple, j’ai compris qu’il fallait arrêter de faire les choses par convention, par obligation, par résignation. Chacun est responsable de ses destinées sentimentales (10). Comme cet homme et cette femme, face à face, face à la mer (11), face à leur vie, il faut construire son histoire, avec passion, par amour.

Pour en trouver la force, il suffit de se dire que c’est aussi facile que de faire du vélo ! Souvenez-vous : pédaler, lâcher prise et regarder devant soi ou le fameux « Va rouler » comme le signait Max dans les années 90, du temps du rayonnement de Sunn.

Rentrée oblige et parce qu’il va bien falloir « dégraisser le rhinocéros » (12), on va donc se donner un peu de courage en se disant que oui, « Le changement c’est maintenant ! »


(1) Braquage à l’italienne – un film de F. Gary Gray (2003)
(2) J’irai dormir chez vous – une série de documentaires animée par Antoine de Maximy (2004)
(3) The Endless summer – un film de Bruce Brown (1966)
(4) LE MONDE – Analyses (page 17) – du mercredi 27 août 2014
(5) Les choses de la vie – un film de Claude Sautet (1970)
(6) La vie devant soi – un livre de Romain Gary (1975)
(7) Le goût des autres – un film d’Agnès Jaoui (2000)
(8) La vie share – un livre d’Anne-Sophie Novel (2013)
(9) Le cinquième élément – un film de Luc Besson (1997)
(10) Les destinées sentimentales - un film d'Olivier Assayas (2000) 
(11) Face à la mer – une chanson de Calogero et Passi (2004)
(12) « Il faut dégraisser le mammouth » - une déclaration de Claude Allègre (1997)

lundi 4 août 2014

THE TRANSCONTINENTAL INSPIRATION


« La Traversée inachevée » des Alpes (BORN TO RIDE 2014 EVIAN > NICE) - http://www.chilkoot-cdp.com/BORN_TO_RIDE/Live.html - aura eu pour principal enseignement de nous confirmer que pour rallier un point A à un point B, mieux vaut s’élancer en mode « Voyage » plutôt qu’en mode « Course », surtout lorsque le point A et le point B sont distants de plus de 600 km et que le dénivelé positif cumulé dépasse les 15 000 mètres.

Dès lors se pose la question du comment revenir, du faut-il revenir, de la suite à donner, du comment se relancer…




Au commencement était le Voyage (BORN TO RIDE 2012 MARSEILLE TO LA ROCHELLE), et le Voyage était à vélo. Avec l’apparition des Prologues BTR en 2013 (PARIS – CALAIS), le Voyage est devenu une affaire d’autonomie. Une autonomie renouvelée en mars 2014 pour l’émouvant Voyage avec un Fixie dans les Cévennes, du Puy à Alès, sur les traces de Robert Louis Stevenson et de son ânesse Modestine.
http://www.borntoride2012.blogspot.fr/2014/03/voyage-au-bout-de-la-nuit.html

Et puis, comme pour toutes les chilkooteries ou presque, l’inspiration a fait son chemin, a modelé, a façonné au jour le jour la suite de l’histoire de la Compagnie Des Pionniers.

Cette fois-ci, il aura suffi qu’une toute récente réflexion relative au « vélo unique » partagée avec Simon - l’un des deux challengers des Alpes à Pignon fixe – nous conduise à évoquer la TRANSCONTINENTAL RACE - http://www.transcontinentalrace.com/ -, pour que le Voyage en Autonomie se révèle comme une évidence, comme la solution de tous nos maux, nous les « durs au mal ».

Pour la suite de son programme BORN TO RIDE (période 2015 – 2016), CHILKOOT propose donc dès aujourd’hui son adaptation, NORD > SUD et en deux étapes, de la TRANSCONTINENTAL RACE, « The Europe’s longest single stage unsupported bike race between London and Istanbul ».

Cette adaptation s’élancera de Paris le 1er août 2015 pour arriver courant mars 2016 à Tarfaya après avoir traversé en autonomie complète la France et l’Espagne jusqu’à Barcelone (1ère étape de 1100 km) puis le Maroc en autonomie partielle, de Tanger à Tarfaya (2ème étape de 1900 km).

BORN TO RIDE ou l’Aventure de la route devant soi…tout simplement.


In the beginning was the Travel (BORN TO RIDE 2012 MARSEILLE  TO LA ROCHELLE), and the Travel was by bicycle. With the advent of prologues BTR 2013 (PARIS - CALAIS), the Travel has become a matter of autonomy.

For the following of its BORN TO RIDE program (period 2015-2016), CHILKOOT therefore now offers its adaptation, NORTH> SOUTH in two stages, of the TRANSCONTINENTAL RACE, "The Europe's longest single stage unsupported bike race Between London and Istanbul".

This adaptation will start from Paris on August 1st, 2015 to arrive sometime in March 2016 at Tarfaya after crossing in complete autonomy the France and Spain until Barcelona (1st stage 1100 km) and Morocco in a partial autonomy from Tanger to Tarfaya (2nd stage of 1900 km).

BORN TO RIDE or the Adventure of the road front of you...simply.